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Exécution des applications
- 1: Exécuter une application stateless avec un Déploiement
- 2: Exécutez une application stateful mono-instance
- 3: Découverte de l'HorizontalPodAutoscaler
- 4: Accéder à l'API de Kubernetes depuis un Pod
1 - Exécuter une application stateless avec un Déploiement
Cette page montre comment exécuter une application en utilisant une resource Deployment (déploiement) dans Kubernetes.
Objectifs
- Créer un déploiement nginx.
- Utiliser kubectl pour afficher des informations sur le déploiement.
- Mettre à jour le déploiement.
Pré-requis
Vous devez disposer d'un cluster Kubernetes et l'outil de ligne de commande kubectl doit être configuré pour communiquer avec votre cluster. Si vous ne possédez pas déjà de cluster, vous pouvez en créer un en utilisant Minikube, ou vous pouvez utiliser l'un de ces environnements Kubernetes:
Votre serveur Kubernetes doit être au moins à la version v1.9. Pour consulter la version, entrezkubectl version
.
Création et exploration d'un déploiement nginx
Vous pouvez exécuter une application en créant un objet déploiement Kubernetes, et vous pouvez décrire un déploiement dans un fichier YAML. Par exemple, ce fichier YAML décrit un déploiement qui exécute l'image Docker nginx:1.14.2 :
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
metadata:
name: nginx-deployment
spec:
selector:
matchLabels:
app: nginx
replicas: 2 # tells deployment to run 2 pods matching the template
template:
metadata:
labels:
app: nginx
spec:
containers:
- name: nginx
image: nginx:1.14.2
ports:
- containerPort: 80
-
Créez un déploiement basé sur ce fichier YAML:
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/deployment.yaml
-
Affichez les informations du déploiement:
kubectl describe deployment nginx-deployment
Le résultat sera similaire à ceci :
Name: nginx-deployment Namespace: default CreationTimestamp: Tue, 30 Aug 2016 18:11:37 -0700 Labels: app=nginx Annotations: deployment.kubernetes.io/revision=1 Selector: app=nginx Replicas: 2 desired | 2 updated | 2 total | 2 available | 0 unavailable StrategyType: RollingUpdate MinReadySeconds: 0 RollingUpdateStrategy: 1 max unavailable, 1 max surge Pod Template: Labels: app=nginx Containers: nginx: Image: nginx:1.14.2 Port: 80/TCP Environment: <none> Mounts: <none> Volumes: <none> Conditions: Type Status Reason ---- ------ ------ Available True MinimumReplicasAvailable Progressing True NewReplicaSetAvailable OldReplicaSets: <none> NewReplicaSet: nginx-deployment-1771418926 (2/2 replicas created) No events.
-
Affichez les Pods créés par le déploiement :
kubectl get pods -l app=nginx
Le résultat sera similaire à ceci :
NAME READY STATUS RESTARTS AGE nginx-deployment-1771418926-7o5ns 1/1 Running 0 16h nginx-deployment-1771418926-r18az 1/1 Running 0 16h
-
Affichez les informations d'un Pod :
kubectl describe pod <pod-name>
où
est le nom d'un de vos Pods.
Mise à jour du déploiement
Vous pouvez mettre à jour le déploiement en appliquant un nouveau fichier YAML. Ce fichier YAML indique que le déploiement doit être mis à jour pour utiliser nginx 1.16.1.
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
metadata:
name: nginx-deployment
spec:
selector:
matchLabels:
app: nginx
replicas: 2
template:
metadata:
labels:
app: nginx
spec:
containers:
- name: nginx
image: nginx:1.16.1 # Update the version of nginx from 1.14.2 to 1.16.1
ports:
- containerPort: 80
-
Appliquez le nouveau fichier YAML :
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/deployment-update.yaml
-
Regardez le déploiement créer de nouveaux pods et supprimer les anciens :
kubectl get pods -l app=nginx
Mise à l'échelle de l'application en augmentant le nombre de réplicas
Vous pouvez augmenter le nombre de pods dans votre déploiement en appliquant un nouveau fichier YAML.
Ce fichier YAML définit replicas
à 4, ce qui spécifie que le déploiement devrait avoir quatre pods :
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
metadata:
name: nginx-deployment
spec:
selector:
matchLabels:
app: nginx
replicas: 4 # Update the replicas from 2 to 4
template:
metadata:
labels:
app: nginx
spec:
containers:
- name: nginx
image: nginx:1.16.1
ports:
- containerPort: 80
-
Appliquez le nouveau fichier YAML :
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/deployment-scale.yaml
-
Vérifiez que le déploiement a quatre pods:
kubectl get pods -l app=nginx
Le résultat sera similaire à ceci :
NAME READY STATUS RESTARTS AGE nginx-deployment-148880595-4zdqq 1/1 Running 0 25s nginx-deployment-148880595-6zgi1 1/1 Running 0 25s nginx-deployment-148880595-fxcez 1/1 Running 0 2m nginx-deployment-148880595-rwovn 1/1 Running 0 2m
Suppression d'un déploiement
Supprimez le déploiement avec son nom :
kubectl delete deployment nginx-deployment
ReplicationControllers -- méthode obsolète
La méthode préférée pour créer une application répliquée consiste à utiliser un déploiement, qui utilise à son tour un ReplicaSet. Avant que le déploiement et le ReplicaSet ne soient ajoutés à Kubernetes, les applications répliquées étaient configurées à l'aide d'un ReplicationController.
A suivre
- En savoir plus sur les Deployments.
2 - Exécutez une application stateful mono-instance
Cette page montre comment exécuter une application mono-instance, avec gestion d'état (stateful) dans Kubernetes en utilisant un PersistentVolume et un Deployment. L'application utilisée est MySQL.
Objectifs
- Créer un PersistentVolume en référençant un disque dans votre environnement.
- Créer un déploiement MySQL.
- Exposer MySQL à d'autres pods dans le cluster sous un nom DNS connu.
Pré-requis
-
Vous devez disposer d'un cluster Kubernetes et l'outil de ligne de commande kubectl doit être configuré pour communiquer avec votre cluster. Si vous ne possédez pas déjà de cluster, vous pouvez en créer un en utilisant Minikube, ou vous pouvez utiliser l'un de ces environnements Kubernetes:
Pour consulter la version, entrezkubectl version
. -
Vous devez disposer soit d'un fournisseur PersistentVolume dynamique avec une valeur par défaut StorageClass, soit préparer un PersistentVolumes statique pour satisfaire les PersistentVolumeClaims utilisés ici.
Déployer MySQL
Vous pouvez exécuter une application stateful en créant un Deployment Kubernetes et en le connectant à un PersistentVolume existant à l'aide d'un PersistentVolumeClaim. Par exemple, ce fichier YAML décrit un Deployment qui exécute MySQL et référence le PersistentVolumeClaim. Le fichier définit un point de montage pour /var/lib/mysql, puis crée un PersistentVolumeClaim qui réclame un volume de 20G. Cette demande est satisfaite par n'importe quel volume existant qui répond aux exigences, ou par un provisionneur dynamique.
Remarque: le mot de passe MySQL est défini dans le fichier de configuration YAML, ce qui n'est pas sécurisé. Voir les secrets Kubernetes pour une approche sécurisée.
apiVersion: v1
kind: Service
metadata:
name: mysql
spec:
ports:
- port: 3306
selector:
app: mysql
clusterIP: None
---
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
metadata:
name: mysql
spec:
selector:
matchLabels:
app: mysql
strategy:
type: Recreate
template:
metadata:
labels:
app: mysql
spec:
containers:
- image: mysql:5.6
name: mysql
env:
# Use secret in real usage
- name: MYSQL_ROOT_PASSWORD
value: password
ports:
- containerPort: 3306
name: mysql
volumeMounts:
- name: mysql-persistent-storage
mountPath: /var/lib/mysql
volumes:
- name: mysql-persistent-storage
persistentVolumeClaim:
claimName: mysql-pv-claim
apiVersion: v1
kind: PersistentVolume
metadata:
name: mysql-pv-volume
labels:
type: local
spec:
storageClassName: manual
capacity:
storage: 20Gi
accessModes:
- ReadWriteOnce
hostPath:
path: "/mnt/data"
---
apiVersion: v1
kind: PersistentVolumeClaim
metadata:
name: mysql-pv-claim
spec:
storageClassName: manual
accessModes:
- ReadWriteOnce
resources:
requests:
storage: 20Gi
-
Déployez le PV et le PVC du fichier YAML:
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/mysql/mysql-pv.yaml
-
Déployez les resources du fichier YAML:
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/mysql/mysql-deployment.yaml
-
Affichez les informations liées au Deployment:
kubectl describe deployment mysql
Le résultat sera similaire à ceci:
Name: mysql Namespace: default CreationTimestamp: Tue, 01 Nov 2016 11:18:45 -0700 Labels: app=mysql Annotations: deployment.kubernetes.io/revision=1 Selector: app=mysql Replicas: 1 desired | 1 updated | 1 total | 0 available | 1 unavailable StrategyType: Recreate MinReadySeconds: 0 Pod Template: Labels: app=mysql Containers: mysql: Image: mysql:5.6 Port: 3306/TCP Environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: password Mounts: /var/lib/mysql from mysql-persistent-storage (rw) Volumes: mysql-persistent-storage: Type: PersistentVolumeClaim (a reference to a PersistentVolumeClaim in the same namespace) ClaimName: mysql-pv-claim ReadOnly: false Conditions: Type Status Reason ---- ------ ------ Available False MinimumReplicasUnavailable Progressing True ReplicaSetUpdated OldReplicaSets: <none> NewReplicaSet: mysql-63082529 (1/1 replicas created) Events: FirstSeen LastSeen Count From SubobjectPath Type Reason Message --------- -------- ----- ---- ------------- -------- ------ ------- 33s 33s 1 {deployment-controller } Normal ScalingReplicaSet Scaled up replica set mysql-63082529 to 1
-
Listez les Pods créés par le Deployment:
kubectl get pods -l app=mysql
Le résultat sera similaire à ceci:
NAME READY STATUS RESTARTS AGE mysql-63082529-2z3ki 1/1 Running 0 3m
-
Inspectez le PersistentVolumeClaim:
kubectl describe pvc mysql-pv-claim
Le résultat sera similaire à ceci:
Name: mysql-pv-claim Namespace: default StorageClass: Status: Bound Volume: mysql-pv-volume Labels: <none> Annotations: pv.kubernetes.io/bind-completed=yes pv.kubernetes.io/bound-by-controller=yes Capacity: 20Gi Access Modes: RWO Events: <none>
Accès à l'instance MySQL
Le fichier YAML précédent crée un service qui permet à d'autres
pods dans le cluster d'accéder à la base de données.
L'option clusterIP: None
du service permet à son nom DNS
de résoudre directement l'adresse IP du pod.
C'est optimal lorsque vous n'avez qu'un seul pod derrière
un service et que vous n'avez pas l'intention
d'augmenter le nombre de pods.
Exécutez un client MySQL pour vous connecter au serveur :
kubectl run -it --rm --image=mysql:5.6 --restart=Never mysql-client -- mysql -h mysql -ppassword
Cette commande crée un nouveau pod dans le cluster exécutant un client MySQL et le connecte au serveur via le Service. Si la connexion réussit, cela signifie que votre base de données MySQL est opérationnelle.
Waiting for pod default/mysql-client-274442439-zyp6i to be running, status is Pending, pod ready: false
If you don't see a command prompt, try pressing enter.
mysql>
Mises à jour
L'image ou toute autre partie du Deployment peut être mise à jour
comme d'habitude avec la commande kubectl apply
.
Voici quelques précautions spécifiques aux applications stateful :
- Ne pas mettre à l'échelle l'application. Cette configuration est conçue pour des applications à une seule instance seulement. Le PersistentVolume sous-jacent ne peut être monté que sur un Pod. Pour les applications stateful clusterisées, consultez la documentation sur les StatefulSets.
- Utilisez
strategy
:type: Recreate
dans le fichier de configuration YAML du Deployment. Cela indique à Kubernetes de ne pas utiliser des mises à jour continues. Les mises à jour en roulement ne fonctionneront pas, car vous ne pouvez pas avoir plus d'un Pod en cours d'exécution à la fois. La stratégieRecreate
arrêtera le premier pod avant d'en créer un nouveau avec la configuration mise à jour.
Suppression d'un déploiement
Supprimez les ressources déployées avec leur noms:
kubectl delete deployment,svc mysql
kubectl delete pvc mysql-pv-claim
kubectl delete pv mysql-pv-volume
Si vous avez provisionné manuellement un PersistentVolume, vous devrez également le supprimer manuellement, ainsi que libérer la ressource sous-jacente. Si vous avez utilisé un provisionneur dynamique, il supprimera automatiquement le PersistentVolume lorsqu'il verra que vous avez supprimé le PersistentVolumeClaim. Certains provisionneurs dynamiques (comme ceux pour EBS et PD) libèrent également la ressource sous-jacente lors de la suppression du PersistentVolume.
A suivre
-
En savoir plus sur les Deployments.
-
En savoir plus sur le déploiement d'applications
-
Documentation des Volumes et des Volumes persistants
3 - Découverte de l'HorizontalPodAutoscaler
Un HorizontalPodAutoscaler (raccourci en HPA) met à jour automatiquement une ressource de charge de travail (comme un Deployment ou un StatefulSet), dans le but de faire évoluer automatiquement la charge de travail en fonction de la demande.
L'évolutivité horizontale signifie que la réponse à une augmentation de la charge est de déployer plus de Pods. Cela diffère de l'évolutivité verticale, qui pour Kubernetes signifierait attribuer plus de ressources (par exemple : mémoire ou CPU) aux Pods qui sont déjà en cours d'exécution pour la charge de travail.
Si la charge diminue et que le nombre de Pods est supérieur au minimum configuré, le HorizontalPodAutoscaler indique à la ressource de charge de travail (le Deployment, le StatefulSet ou une autre ressource similaire) de réduire son échelle (nombre de réplicas).
Ce document vous guide à travers un exemple d'activation de HorizontalPodAutoscaler pour gérer automatiquement l'échelle d'une application web. Cette charge de travail d'exemple est Apache httpd exécutant du code PHP.
Pré-requis
Vous devez disposer d'un cluster Kubernetes et l'outil de ligne de commande kubectl doit être configuré pour communiquer avec votre cluster. Si vous ne possédez pas déjà de cluster, vous pouvez en créer un en utilisant Minikube, ou vous pouvez utiliser l'un de ces environnements Kubernetes:
Votre serveur Kubernetes doit être au moins à la version 1.23. Pour consulter la version, entrezkubectl version
.
Si vous utilisez
une version plus ancienne de Kubernetes, consultez la version de la documentation correspondante
(voir versions de documentation disponibles).
Pour suivre ce guide, vous devez également utiliser un cluster qui dispose d'un Metrics Server déployé et configuré.
Le Metrics Server Kubernetes collecte les métriques des ressources des kubelets de votre cluster et expose ces métriques via l'API Kubernetes, en utilisant un APIService pour ajouter de nouveaux types de ressources représentant les lectures de métriques.
Pour apprendre comment déployer le Metrics Server, consultez la documentation de metrics-server.
Exécutez et exposez le serveur php-apache
Pour démontrer un HorizontalPodAutoscaler, vous commencerez par démarrer un
Deployment qui exécute un conteneur utilisant l'image hpa-example
et l'expose en tant que Service en utilisant le
manifeste suivant:
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
metadata:
name: php-apache
spec:
selector:
matchLabels:
run: php-apache
template:
metadata:
labels:
run: php-apache
spec:
containers:
- name: php-apache
image: registry.k8s.io/hpa-example
ports:
- containerPort: 80
resources:
limits:
cpu: 500m
requests:
cpu: 200m
---
apiVersion: v1
kind: Service
metadata:
name: php-apache
labels:
run: php-apache
spec:
ports:
- port: 80
selector:
run: php-apache
Pour créer les ressources, exécutez la commande suivante:
kubectl apply -f https://k8s.io/examples/application/php-apache.yaml
deployment.apps/php-apache created
service/php-apache created
Créer le HorizontalPodAutoscaler
Maintenant que le serveur est en cours d'exécution, créez l'autoscaler à l'aide de kubectl
.
Il existe une sous-commande kubectl autoscale
,
faisant partie de kubectl
, qui vous aide à le faire.
Vous allez bientôt exécuter une commande qui crée un HorizontalPodAutoscaler qui maintient entre 1 et 10 réplicas des Pods contrôlés par le déploiement php-apache que vous avez créé lors de la première étape.
En parlant simplement, le HPA (contrôleur) augmentera ou diminuera le nombre de réplicas (en mettant à jour le déploiement) pour maintenir une utilisation CPU moyenne de 50% sur l'ensemble des Pods.
Ensuite, le déploiement met à jour le ReplicaSet - cela fait partie du
fonctionnement de tous les déploiements dans Kubernetes - puis le ReplicaSet
ajoute ou supprime des Pods en fonction des modifications apportées à son champ .spec
.
Étant donné que chaque pod demande 200 milli-cores via kubectl run
,
cela signifie une utilisation CPU moyenne de 100 milli-cores.
Consultez les détails de l'algorithme pour plus d'informations sur celui-ci.
Créez le HorizontalPodAutoscaler :
kubectl autoscale deployment php-apache --cpu-percent=50 --min=1 --max=10
horizontalpodautoscaler.autoscaling/php-apache autoscaled
Vous pouvez visualiser le statut actuel du nouvel HorizontalPodAutoscaler avec la commande:
# Vous pouvez utiliser "hpa" ou "horizontalpodautoscaler"; les deux appelations fonctionnent.
kubectl get hpa
Le résultat sera similaire à celui-ci:
NAME REFERENCE TARGET MINPODS MAXPODS REPLICAS AGE
php-apache Deployment/php-apache/scale 0% / 50% 1 10 1 18s
(Si vous voyez d'autres HorizontalPodAutoscalers avec des noms différents, cela signifie qu'ils existaient déjà et ce n'est généralement pas un problème).
Veuillez noter que la consommation actuelle de CPU est de 0 %
car il n'y a pas de clients envoyant des requêtes au serveur
(la colonne TARGET
montre la moyenne de tous les Pods
contrôlés par le déploiement correspondant).
Augmenter la charge
Ensuite, voyons comment l'autoscaler réagit à une augmentation de la charge.
Pour cela, vous allez démarrer un autre Pod pour agir en tant que client. Le conteneur à l'intérieur du Pod client s'exécute dans une boucle infinie, envoyant des requêtes au service php-apache.
# Exécutez ceci dans un terminal séparé
# pour que la montée en charge s'applique pendant que vous continuez les étapes suivantes
kubectl run -i --tty load-generator --rm --image=busybox:1.28 --restart=Never -- /bin/sh -c "while sleep 0.01; do wget -q -O- http://php-apache; done"
Maintenant exécutez:
# Entrez Ctrl+C pour terminer lorsque c'est ok
kubectl get hpa php-apache --watch
Après environ une minute, vous devriez constater une augmentation de la charge CPU, comme ceci:
NAME REFERENCE TARGET MINPODS MAXPODS REPLICAS AGE
php-apache Deployment/php-apache/scale 305% / 50% 1 10 1 3m
en réponse, une augmentation du nombre de réplicas, comme ceci:
NAME REFERENCE TARGET MINPODS MAXPODS REPLICAS AGE
php-apache Deployment/php-apache/scale 305% / 50% 1 10 7 3m
Dans ce cas, la consommation CPU a atteint 305% de ce qui était demandé. Ainsi, le nombre de réplicas du Deployment a été augmenté à 7:
kubectl get deployment php-apache
Vous devriez voir le nombre de réplicas être égal à la valeur du HorizontalPodAutoscaler:
NAME READY UP-TO-DATE AVAILABLE AGE
php-apache 7/7 7 7 19m
Arrêt de la charge
Pour finir cet exemple, nous allons arrêter d'envoyer des requètes.
Dans le terminal utilisé pour créer le Pod qui exécute une image busybox
, arrêtez la charge en entrant <Ctrl> +C
.
Puis vérifiez le résultat après un temps d'attente:
# entrez Ctrl+C pour arrêter une fois la charge arretée
kubectl get hpa php-apache --watch
Le résultat sera similaire à:
NAME REFERENCE TARGET MINPODS MAXPODS REPLICAS AGE
php-apache Deployment/php-apache/scale 0% / 50% 1 10 1 11m
et le nombre de réplicas du Deployment sera redescendu:
kubectl get deployment php-apache
NAME READY UP-TO-DATE AVAILABLE AGE
php-apache 1/1 1 1 27m
Une fois que la consommation CPU atteindra 0, le HPA ajustera automatiquement le nombre de réplicas à 1.
Cette étape peut prendre quelques minutes.
L'auto-ajustement basé sur des métriques multiples ou personnalisées
Vous pouvez ajouter de nouvelles métriques à utiliser pour l'auto-ajustement du Deployment php-apache
en utilisant l'api autoscaling/v2
.
Pour commencer, récupérez le YAML de votre HorizontalPodAutoscaler en format autoscaling/v2
:
kubectl get hpa php-apache -o yaml > /tmp/hpa-v2.yaml
Ouvrez le fichier /tmp/hpa-v2.yaml
avec votre éditeur, le YAML devrait ressembler à ceci:
apiVersion: autoscaling/v2
kind: HorizontalPodAutoscaler
metadata:
name: php-apache
spec:
scaleTargetRef:
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
name: php-apache
minReplicas: 1
maxReplicas: 10
metrics:
- type: Resource
resource:
name: cpu
target:
type: Utilization
averageUtilization: 50
status:
observedGeneration: 1
lastScaleTime: <some-time>
currentReplicas: 1
desiredReplicas: 1
currentMetrics:
- type: Resource
resource:
name: cpu
current:
averageUtilization: 0
averageValue: 0
Veuillez noter que le champ targetCPUUtilizationPercentage
a été remplacé par un tableau appelé metrics
.
La métrique d'utilisation du CPU est une métrique de ressource, car elle est représentée en pourcentage d'une ressource spécifiée sur les conteneurs de pod.
Notez que vous pouvez spécifier d'autres métriques de ressource en plus du CPU.
Par défaut, la seule autre métrique de ressource prise en charge est la mémoire.
Ces ressources ne changent pas de nom d'un cluster à l'autre et devraient
toujours être disponibles tant que l'API metrics.k8s.io
est disponible.
Vous pouvez également spécifier des métriques de ressource en termes de valeurs directes, au lieu de pourcentages de la valeur demandée,
en utilisant un target.type
de AverageValue
au lieu de Utilization
,
et en définissant le champ correspondant target.averageValue
au lieu de target.averageUtilization
.
Il existe deux autres types de métriques, tous deux considérés comme des métriques personnalisées: les métriques de pod et les métriques d'objet. Ces métriques peuvent avoir des noms spécifiques au cluster et nécessitent une configuration de la surveillance du cluster plus avancée.
Le premier de ces types de métriques alternatives est les métriques de pod.
Ces métriques décrivent les pods et sont regroupées en moyenne sur l'ensemble des pods,
puis comparées à une valeur cible pour déterminer le nombre de réplicas.
Elles fonctionnent de manière similaire aux métriques de ressource,
à la différence qu'elles prennent en charge seulement le type de target
AverageValue
.
Les métriques de pod sont spécifiées à l'aide d'une définition metric
comme ceci:
type: Pods
pods:
metric:
name: packets-per-second
target:
type: AverageValue
averageValue: 1k
Le deuxième type de métrique alternative est les métriques d'objet.
Ces métriques décrivent un objet différent dans le même namespace,
au lieu de décrire des Pods.
Les métriques ne sont pas nécessairement récupérées à partir de l'objet mais le décrivent.
Les métriques d'objet prennent en charge les types de target
suivants: Value
et AverageValue
.
Avec Value
, la cible est comparée directement à la métrique renvoyée par l'API.
Avec AverageValue
, la valeur renvoyée par l'API de métriques
personnalisées est divisée par le nombre de Pods avant d'être comparée à la cible.
L'exemple suivant est la représentation YAML de la métrique requests-per-second
.
type: Object
object:
metric:
name: requests-per-second
describedObject:
apiVersion: networking.k8s.io/v1
kind: Ingress
name: main-route
target:
type: Value
value: 2k
Si vous fournissez plusieurs définitions de métriques similaires,
le HorizontalPodAutoscaler examinera chaque métrique à tour de rôle.
Il calculera les nombres de réplicas proposés pour chaque métrique,
puis choisira celle avec le nombre de réplicas le plus élevé.
Par exemple, si votre système de surveillance collecte des métriques sur le trafic réseau,
vous pouvez mettre à jour la définition ci-dessus en utilisant kubectl edit
pour qu'elle ressemble à ceci :
apiVersion: autoscaling/v2
kind: HorizontalPodAutoscaler
metadata:
name: php-apache
spec:
scaleTargetRef:
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
name: php-apache
minReplicas: 1
maxReplicas: 10
metrics:
- type: Resource
resource:
name: cpu
target:
type: Utilization
averageUtilization: 50
- type: Pods
pods:
metric:
name: packets-per-second
target:
type: AverageValue
averageValue: 1k
- type: Object
object:
metric:
name: requests-per-second
describedObject:
apiVersion: networking.k8s.io/v1
kind: Ingress
name: main-route
target:
type: Value
value: 10k
status:
observedGeneration: 1
lastScaleTime: <some-time>
currentReplicas: 1
desiredReplicas: 1
currentMetrics:
- type: Resource
resource:
name: cpu
current:
averageUtilization: 0
averageValue: 0
- type: Object
object:
metric:
name: requests-per-second
describedObject:
apiVersion: networking.k8s.io/v1
kind: Ingress
name: main-route
current:
value: 10k
Ensuite, votre HorizontalPodAutoscaler tentera de s'assurer
que chaque pod consomme environ 50% de sa CPU demandée,
en traitant 1000 paquets par seconde,
et que tous les pods derrière l'Ingress main-route
servent un total de 10000 requêtes par seconde.
Auto-ajustement sur des métriques plus spécifiques
De nombreuses chaines de métriques vous permettent de décrire les métriques soit par leur nom,
soit par un ensemble de descripteurs supplémentaires appelés labels.
Pour tous les types de métriques autres que les ressources (pod, objet et externe, décrits ci-dessous),
vous pouvez spécifier un sélecteur de label supplémentaire qui est transmis à votre chaine de métriques.
Par exemple, si vous collectez une métrique http_requests
avec le label verb
,
vous pouvez spécifier la définition de métrique suivante pour ne faire varier l'échelle que sur les requêtes de type GET:
type: Object
object:
metric:
name: http_requests
selector: {matchLabels: {verb: GET}}
Ce sélecteur utilise la même syntaxe que les sélecteurs d'étiquettes complets de Kubernetes.
La chaine de surveillance détermine comment regrouper plusieurs séries en une seule valeur, si le nom et le sélecteur correspondent à plusieurs séries.
Le sélecteur est additif et ne peut pas sélectionner des métriques qui décrivent des objets qui ne sont pas l'objet cible
(les pods cibles dans le cas du type Pods
, et l'objet décrit dans le cas du type Object
).
Auto-ajustement sur des métriques non liées aux objets Kubernetes
Les applications s'exécutant sur Kubernetes peuvent avoir besoin de s'auto-adapter en fonction de métriques qui n'ont pas de relation évidente avec un objet dans le cluster Kubernetes, telles que des métriques décrivant un service hébergé sans corrélation directe avec les namespace Kubernetes. À partir de Kubernetes 1.10, vous pouvez répondre à ce cas d'utilisation avec des métriques externes.
L'utilisation de métriques externes nécessite une connaissance de votre système de surveillance ;
la configuration est similaire à celle requise lors de l'utilisation de métriques personnalisées.
Les métriques externes vous permettent de mettre à l'échelle automatiquement
votre cluster en fonction de n'importe quelle métrique disponible dans votre
système de surveillance.
Créez un bloc metric
avec un name
et un selector
, comme ci-dessus,
et utilisez le type de métrique External
au lieu de Object
.
Si plusieurs séries temporelles correspondent au metricSelector
,
la somme de leurs valeurs sera utilisée par le HorizontalPodAutoscaler.
Les métriques externes prennent en charge les types de cible Value
et AverageValue
, qui fonctionnent exactement de la même manière que lorsque vous utilisez le type Object
.
Par exemple, si votre application traite des tâches à partir d'un service de file de messages hébergé, vous pouvez ajouter la section suivante à votre déclaration de HorizontalPodAutoscaler pour spécifier que vous avez besoin d'un travailleur par tranche de 30 tâches en attente.
- type: External
external:
metric:
name: queue_messages_ready
selector:
matchLabels:
queue: "worker_tasks"
target:
type: AverageValue
averageValue: 30
Lorsque possible, il est préférable d'utiliser les types de cible métrique personnalisés plutôt que des métriques externes, car cela facilite la sécurisation de l'API des métriques personnalisées pour les administrateurs de cluster. L'API des métriques externes permet potentiellement l'accès à n'importe quelle métrique, il est donc nécessaire que les administrateurs de cluster fassent attention lors de son exposition.
Annexe : Conditions d'état du Horizontal Pod Autoscaler
Lorsque vous utilisez la forme autoscaling/v2
du HorizontalPodAutoscaler,
vous pourrez voir les conditions d'état définies par Kubernetes sur celui-ci.
Ces conditions d'état indiquent s'il est capable de se mettre à l'échelle et s'il est actuellement
restreint de quelque manière que ce soit. Les conditions apparaissent dans le
champ status.conditions
.
Pour voir les conditions affectant un HorizontalPodAutoscaler, nous pouvons utiliser la commande kubectl describe hpa
.
kubectl describe hpa cm-test
Name: cm-test
Namespace: prom
Labels: <none>
Annotations: <none>
CreationTimestamp: Fri, 16 Jun 2017 18:09:22 +0000
Reference: ReplicationController/cm-test
Metrics: ( current / target )
"http_requests" on pods: 66m / 500m
Min replicas: 1
Max replicas: 4
ReplicationController pods: 1 current / 1 desired
Conditions:
Type Status Reason Message
---- ------ ------ -------
AbleToScale True ReadyForNewScale the last scale time was sufficiently old as to warrant a new scale
ScalingActive True ValidMetricFound the HPA was able to successfully calculate a replica count from pods metric http_requests
ScalingLimited False DesiredWithinRange the desired replica count is within the acceptable range
Events:
Pour ce HorizontalPodAutoscaler, vous pouvez voir plusieurs conditions dans un état sain.
La première, AbleToScale
, indique si le HPA est capable de récupérer et de mettre à jour les échelles,
ainsi que si des conditions liées aux limitations sont susceptibles d'empêcher le redimensionnement.
La deuxième, ScalingActive
, indique si le HPA est activé (c'est-à-dire que le nombre de réplicas de la cible n'est pas nul) et est capable de calculer les échelles souhaitées.
Lorsqu'il est False
, cela indique généralement des problèmes de récupération des métriques.
Enfin, la dernière condition, ScalingLimited
, indique que l'échelle souhaitée a été limitée par le maximum ou le minimum du HorizontalPodAutoscaler.
Cela indique que vous souhaiteriez peut-être augmenter ou diminuer les contraintes de nombre de réplicas minimum ou maximum de votre HorizontalPodAutoscaler.
Quantités
Toutes les métriques dans le HorizontalPodAutoscaler et les API de métriques
sont spécifiées à l'aide d'une notation spéciale en nombres entiers connue dans Kubernetes sous le nom de quantité.
Par exemple, la quantité 10500m
serait écrite comme 10.5
en notation décimale.
Les API de métriques renvoient des nombres entiers sans suffixe lorsque cela est possible, et renvoient généralement des quantités en milli-unités sinon.
Cela signifie que vous pouvez voir la valeur de votre métrique fluctuer entre 1
et 1500m
, ou 1
et 1.5
lorsqu'elle est écrite en notation décimale.
Autres scénarios possibles
Création de l'autoscaler de manière déclarative
Au lieu d'utiliser la commande kubectl autoscale
pour créer un HorizontalPodAutoscaler de manière impérative,
nous pouvons utiliser le manifeste suivant pour le créer de manière déclarative :
apiVersion: autoscaling/v1
kind: HorizontalPodAutoscaler
metadata:
name: php-apache
namespace: default
spec:
scaleTargetRef:
apiVersion: apps/v1
kind: Deployment
name: php-apache
minReplicas: 1
maxReplicas: 10
targetCPUUtilizationPercentage: 50
Ensuite, créez l'autoscaler en exécutant la commande suivante :
kubectl create -f https://k8s.io/examples/application/hpa/php-apache.yaml
horizontalpodautoscaler.autoscaling/php-apache created
4 - Accéder à l'API de Kubernetes depuis un Pod
Ce guide explique comment accéder à l'API de Kubernetes depuis un Pod.
Pré-requis
Vous devez disposer d'un cluster Kubernetes et l'outil de ligne de commande kubectl doit être configuré pour communiquer avec votre cluster. Si vous ne possédez pas déjà de cluster, vous pouvez en créer un en utilisant Minikube, ou vous pouvez utiliser l'un de ces environnements Kubernetes:
Accéder à l'API depuis un Pod
Lorsque l'on veut accéder à l'API depuis un Pod, localiser et s'authentifier auprès du serveur API se passe différement que dans le cas d'un client externe.
Le moyen le plus simple pour interagir avec l'API Kubernetes depuis un Pod est d'utiliser l'une des librairies clientes officielles. Ces bibliothèques peuvent automatiquement découvrir le serveur API et s'authentifier.
Utilisation des clients officiels
Depuis un Pod, les moyens recommandés pour se connecter à l'API Kubernetes sont:
-
Pour un client Go, utilisez la bibliothèque client officielle Go. La fonction
rest.InClusterConfig()
gère automatiquement la découverte de l'hôte API et l'authentification. Voir un exemple ici. -
Pour un client Python, utilisez la bibliothèque client officielle Python. La fonction
config.load_incluster_config()
gère automatiquement la découverte de l'hôte API et l'authentification. Voir un exemple ici. -
Il existe d'autres bibliothèques disponibles, vous pouvez vous référer à la page Bibliothèques clientes.
Dans tous les cas, les informations d'identification du compte de service du Pod seront utilisées pour communiquer avec le serveur API.
Accès direct à l'API REST
En s'exécutant dans un Pod, votre conteneur peut créer une URL HTTPS
pour le serveur API Kubernetes en récupérant les variables d'environnement
KUBERNETES_SERVICE_HOST
et KUBERNETES_SERVICE_PORT_HTTPS
.
L'adresse du serveur API dans le cluster est également publiée
dans un Service nommé kubernetes
dans le namespace default
afin que les pods puissent référencer
kubernetes.default.svc
comme nom DNS pour le serveur API.
kubernetes.default.svc
;
cependant, le plan de contrôle doit présenter un certificat valide
pour le nom d'hôte ou l'adresse IP que $KUBERNETES_SERVICE_HOST
représente.
La manière recommandée pour s'authentifier auprès du serveur API
est d'utiliser les identifiants d'un
compte de service.
Par défaut, un Pod est associé à un compte de service,
et un identifiant pour ce compte de service est placé
dans le système de fichiers de chaque conteneur dans ce Pod,
dans /var/run/secrets/kubernetes.io/serviceaccount/token
.
Si disponible, un lot de certificats est placé dans le système de fichiers de chaque conteneur dans /var/run/secrets/kubernetes.io/serviceaccount/ca.crt
et doit être utilisé pour vérifier le certificat du serveur API.
Enfin, le namespace courant dans lequel est déployé le Pod est
placé dans un fichier /var/run/secrets/kubernetes.io/serviceaccount/namespace
dans chaque container.
Avec utilisation du proxy kubectl
Si vous souhaitez interroger l'API sans utiliser de bibliothèque client officielle,
vous pouvez exécuter kubectl proxy
en tant que
commande
d'un nouveau conteneur sidecar dans le Pod.
De cette manière, kubectl proxy
s'authentifiera auprès de l'API
et l'exposera sur l'interface localhost
du Pod,
de sorte que les autres conteneurs dans le Pod puissent l'utiliser directement.
Sans utiliser de proxy
Il est possible d'éviter l'utilisation du proxy kubectl en passant directement les informations d'authentification au serveur API. Le certificat interne sécurise la connexion.
# Pointe vers le nom d'hôte interne du serveur API.
APISERVER=https://kubernetes.default.svc
# Chemin du token pour le compte de service
SERVICEACCOUNT=/var/run/secrets/kubernetes.io/serviceaccount
# Lire le namespace du Pod
NAMESPACE=$(cat ${SERVICEACCOUNT}/namespace)
# Lire le token du compte de service
TOKEN=$(cat ${SERVICEACCOUNT}/token)
# Référence l'authorité de certificat interne
CACERT=${SERVICEACCOUNT}/ca.crt
# Accéder à l'API avec le token
curl --cacert ${CACERT} --header "Authorization: Bearer ${TOKEN}" -X GET ${APISERVER}/api
Le résultat sera similaire à:
{
"kind": "APIVersions",
"versions": ["v1"],
"serverAddressByClientCIDRs": [
{
"clientCIDR": "0.0.0.0/0",
"serverAddress": "10.0.1.149:443"
}
]
}